Au Burkina Faso, l’ex-président Paul-Henri Damiba (photo), les anciens ministres des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé et Alpha Barry, des journalistes, des militaires…Tous, accusés de participation à des actes terroristes ou de financement du terrorisme, voient leurs biens et ressources économiques, gelés par la junte au pouvoir.
En plus du gel de leurs biens, renseigne RFI, les personnes concernées ont été notifiées d’une interdiction de voyager durant cette période de six mois.
Sur cette liste, qui pointe de nombreuses personnalités de premier plan, ajoute notre source, figurent également de parfaits inconnus tels que des bergers, des maîtres et élèves coraniques.
Mais aussi, des éleveurs, cultivateurs, commerçants burkinabè et maliens, accusés d’association de malfaiteurs terroristes, d’entraînement au combat, de complicité à des actes terroristes, ou de détention illégale d’armes à feu.
Par ailleurs, deux groupes terroristes sont visés par ces sanctions : le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ainsi que l’État islamique au Grand Sahel.
Selon l’arrêté signé par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, ce gel des biens concerne tout ce qui pourrait être utilisé pour obtenir des fonds, des biens ou des services servant le terrorisme.
La mesure, entrée en vigueur mardi 19 novembre pourrait être renouvelée encore pour six mois une fois arrivée à terme.