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Ira ou n’ira pas ? L’opposition exige les réformes avant toute élection au Togo. S’inscrivant dans la dynamique du boycott du recensement par ricochet les législatives du 20 décembre prochain, la coalition des 14 partis remet en cause le processus électoral notamment le travail de la CENI.
Au niveau gouvernement, l’on s’active afin que ces élections se tiennent dans les délais indiqués, tels que proposés par la feuille de route des chefs d’Etat et gouvernements de la CEDEAO.
En d’autres termes, c’est « le chien aboie la caravane passe ». Et le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, semble confirmer cette thèse.
Dans sa dernière sortie sur BBC, M Gilbert BAwara a laissé entendre, comme rapporté par l’agence Afreepress, que « Si la coalition se présente à ces élections, c’est bien. Mais si elle ne se présente pas, nous nous en fichons royalement ».
Un message envoyé à la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, tout en soutenant que « élections sont pas organisées non pas seulement pour les partis politiques mais également pour les candidats indépendants ».
« Pour vous parler en toute franchise, nous ne nous intéressons pas trop à ce que la coalition ou l’opposition fait. Nous ne savons pas demain qui va être candidat et qui ne le sera pas », a soutenu M Bawara
Ce dernier estime que « personne ne peut soutenir ou penser que la date du 20 décembre fixée par la CEDEAO pour la tenue des prochaines élections législatives est une date indicative ».
« Si toutes les décisions ou recommandations de la CEDEAO au Togo sont devenues des recommandations indicatives, aucune d’entre elles ne pourrait être mise en œuvre. Nous devons plutôt respecter ces décisions et nous soumettre à elles dans le cas contraire, chacune des parties agirait librement en fonction de ses intérêts », a-t-il ajouté.
Gilbert Bawara, conclut que « le gouvernement togolais comprend et maîtrise mieux le contenu de la feuille de route que ces personnes de l’opposition ».
Pour décrisper la crise, la sagesse et l’humilité recommandent de reporter les élections pour obtenir d’abord le consensus politique, selon un observateur.
