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Togo-Bolloré Gate: la député Isabelle Ameganvi lève le voile et exige des réponses

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Isabelle Ameganvi ne semble pas être satisfaite de la version servie par le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara, dans l’affaire Bolloré. Alors que ce dernier a indiqué que le Togo ne se sent pas concerné par cette affaire, la député Isabelle Améganvi lève le voile sur ce que certains appellent « Bolloré Gate » et demande de nouveau des explications. Lisez l’intégralité de la lettre qu’elle a envoyée au chef du Gouvernement Komi Klassou.

ASSEMBLÉE NATIONALE

Palais des Congrès

Lomé Togo

Lomé, le 09 mai 2018

Question d’actualité au gouvernement

La Députée AMEGANVI Manavi Isabelle

A

Monsieur le Premier Ministre

LOME

Monsieur le Premier Ministre,

Permettez-nous de vous rappeler que, par lettre en date du 24 mai 2016, portant référence N° 16-255/ANC/PN-SG, monsieur Jean-Pierre FABRE, député à l’Assemblée Nationale, Chef de File Opposition, vous avait demandé de bien vouloir lui communiquer copie des contrats de cession ou de concession conclus par la république togolaise avec certaines entreprises au nombre desquelles figure BOLLORE AFRICA LOGISTICS. A ce jour, cette lettre est demeurée sans suite.

Le 25 avril 2018, sur la base de documents saisis par la police française en 2016, lors d’une perquisition au siège du groupe BOLLORE, à Puteaux, la justice française met en examen (inculpe), monsieur Vincent BOLLORE, propriétaire de BOLLORE AFRICA LOGISTICS, pour « corruption d’agents publics étrangers, complicité d’abus de confiance, complicité de faux et usage de faux », relatives à des contrats conclus respectivement en 2010 et en 2011 pour la gestion des ports de Lomé et de Conakry ». Concrètement, monsieur Vincent Bolloré est soupçonné d’avoir financé illégalement en 2010, une partie de la campagne électorale de monsieur Faure Gnassingbé à hauteur de huit cent mille euros, soit plus d’un demi milliard de francs CFA, et obtenu en contrepartie la concession du Port Autonome de Lomé.

C’est précisément en raison de présomptions de malversations dans les attributions desdites concessions par l’État togolais, que le Chef de File de l’Opposition avait demandé copie des contrats en cause, en vue d’en examiner la régularité. Lire l’intégralité




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