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Dans un entretien accordé à nos confrères du site d’information Telegramme228, le Coordonnateur adjoint du mouvement les « Les Sentinelles de la République », Dr Jean Emmanuel Gnagnon soulève les manquements de la classe politique togolaise. Pour lui, elle doit se partager la responsabilité. « Les calculs politiciens dans lesquels ces deux camps se sont toujours empêtrés n’ont jamais permis de pouvoir voir avec clairvoyance les orientations possibles qu’on peut donner à notre pays », a-t-il déclaré.
A l’en croire, cette cécité politique n’a jamais pu permettre que des choix idoines importants dans le sens de la préservation de l’intérêt général n’a jamais pu être réalisé.
«De part et d’autre, nous sommes arrivés à comprendre qu’il s’agit finalement d’un échec collectif. C’est un échec qui est imputable au manque de volonté politique de la part du parti au pouvoir ou du régime en place. Ceci parce que pendant ces années, ce régime n’a véritablement pas contribué à créer les conditions favorables à une alternance crédible, pacifique dans notre pays. Et surtout, à créer des conditions favorables à un Etat de droit, à une démocratie renforcée. Par ailleurs, la classe politique de l’opposition également a fini par montrer ses limites parce que, on a constaté que les résultats tant escomptés jusque-là ne sont jamais atteints, et il est aussi déplorable de constater que même dans les stratégies, les modes opératoires, l’innovation n’est toujours pas au rendez-vous », a-t-il laissé attendre.
Pour pouvoir sortir le pays de l’ornière et essayer de l’engager sur la voie véritable pour une alternance pacifique, Dr Jean-Emmanuel Gnagnon fait allusion à un nouveau concept lancé par le mouvement.
«Il est important que nous puissions désormais considérer le Togo comme étant un bien commun et indivisible. C’est un héritage que nous ont laissé nos aïeux, ce beau pays mérite plus et mieux d’ailleurs. Par conséquent tous les Togolais sont appelés au travers du concept ‘’Le Togo d’abord’’, à considérer l’intérêt général avant tout autre intérêt », ajoute Dr Jean Emmanuel Gnagnon.
S’agissant de l’opposition, le Coordonnateur estime que cette classe politique togolaise a fait de son mieux pendant plusieurs décennies, «elle a quand même eu un certain nombre de résultat sur des plans donnés mais nous pensons que le moment est venu, pour que nous puissions également réfléchir et changer de paradigmes ». Et de poursuivre le coordonnateur lance un appel à toute la classe de l’opposition.
« Nous lançons un appel à toute la classe politique togolais et au-delà à tous les Togolais de comprendre que le Togo est arrivé à une étape de son histoire où les intérêts partisans doivent être tus pour qu’on puisse considérer désormais l’intérêt supérieur de ce peuple. Ce qui va dans l’intérêt du peuple doit être priorisé».
Revenant sur le concept «Togo d’abord » Jean-Emmanuel pense un partage de la vision avec les organisations de jeunes qui font d’ailleurs parties du mouvement « »Les Sentinelles de la République » », ensuite avec d’autres corps de métier, les regroupements de jeunes.
