Dans le camp de la dynamique Kpodzro, la colère monte. Le harcèlement semble de trop. Agbéyomé Kodjo qui veut en finir avec tout ce scénario, dit être prêt à ‘prendre une balle, à laisser sa vie pour les togolais’.
Intervenant sur une radio privée de la place ce jeudi, le candidat de la dynamique Kpodzro a exprimé son ras-le-bol face aux événements post-électoraux dont il en est un acteur.
« On ne peut voler quelqu’un et en même temps le harceler comme on le fait. Ceux qui m’ont insulté, notamment le professeur Agba, il a raconté un certain nombre de conneries, j’ai entendu Trimua s’égosiller, ce n’est pas un problème. Moi, je ne les poursuis pas. On viole la constitution en ne mettant pas à la disposition des candidats des fonds de campagne, je ne poursuis personne, je n’ai pas envoyé les populations dans la rue pour chercher leur victoire. Je ne dépose pas plainte contre eux », a fustigé le président du MPDD.
Et d’aborder l’une des chefs d’accusations retenues contre lui, le candidat autoproclamé ‘président démocratiquement élu’ affirme : « on me dit que j’ai parlé aux militaires. Ne font-ils pas partie du corps électoral ? ».
L’ancien Premier ministre estime qu’il est temps d’en finir avec tout ce scénario : « Que personne ne m’embête, ils n’ont qu’à amener les fusils me tuer en même temps et les Togolais sauront que je suis mort pour eux, il faut arrêter tout ce cinéma ».
Se prononçant sur l’acte posé par ses collègues qui ont voté sa levée d’immunité, le député laisse se confie à l’histoire !
« Ils sont dans une logique. Si l’acte qu’ils ont posé fait avancer le pays au nom de l’institution que j’ai eu la chance de diriger, l’histoire nous le dira », a-t-il jugé.