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Jour J-3, les législatives au Togo se tiendront le jeudi prochain, sauf un revirement de situation. A cet effet, Lomé la capitale togolaise a commencé par compter -et attend encore- des observateurs internationaux de l’Union Africaine, de la CEDEAO et des ONG internationales. Ceci le but d’apporter leur contribution pour des élections apaisées, démocratiques et crédibles.
Les scrutins organisés unilatéralement par le gouvernement togolais, boycottés par l’opposition coalisée et prévus pour le jeudi prochain semblent avoir l’approbation des organisations internationales. Pour preuve, des observateurs européens, régionaux, de la CEDEAO et de l’UE sont déjà à Lomé pour superviser les prochaines élections. Plusieurs dizaines se seraient déjà fait établir, des accréditations, a confié une source du gouvernement à Togo Matin.
« Ce travail de terrain des observateurs se fera avec un respect strict des normes et dispositions
pertinentes qui régissent l’observation des élections au sein de l’Union Africaine (UA), notamment la Charte Africaine de la Démocratie, des Élections et la Gouvernance, entrée en vigueur le 15 février 2012 », a confié à TogoMatin.
L’essentiel des travaux de ces observateurs est reparti en trois points:
– les observateurs de l’UA vont échanger avec les experts et consultants sur divers autres instruments internationaux et standards, tout en tenant compte du contexte politique et historique des élections au Togo.
– collaborer avec la Commission Electorale
Nationale Indépendante (CENI) et autres institutions de l’Etat.
– travailler à comprendre le rôle et l’implication des médias dans le processus électoral en cours, la Société civile togolaise.
La même source ajoute que « la communauté internationale accorde une grande attention à ce rendez-vous électoral pour
qu’il soit surveillé, étant donné qu’il se tient dans un contexte de crise ».
