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Togo: l’érosion côtière, une préoccupation importante

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Depuis quelques années, les populations de la côte sont inquiète au vu de l’avancée de la mer. L’érosion côtière frappe le Togo mais également tous les pays de la sous-région ouest africaine. Dans cette atmosphère de peur chez les populations, les gouvernants explorent les pistes de solutions.

Au Togo, plusieurs stratégies sont explorées. C’est dans ce cadre que le projet intitulé « Renforcement par des activités de revenus, de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique » a été officiellement lancé ce jeudi 17 janvier 2019 à Lomé. Une initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en collaboration avec le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Une situation inquiétante

Au Togo, les études menées par le ministère de l’Environnement indiquent que le phénomène se traduit par un fort recul de la côte à l’Est du port autonome de Lomé. Un phénomène qui cause de graves conséquences socioéconomiques et environnementales sur les communautés touchées.

Parmi les victimes, l’on cite les habitants des villages côtiers. Au-delà des menaces contre les installations notamment les maisons, les femmes et les jeunes voient leurs activités accuser un vrai coup. Des activités qui tournent autour de l’extraction du sable, du gravier et des coquillages tout au long du littoral.

« D’après les études, il est apparu que les secteurs de la pêche et du maraîchage subissent rudement les effets néfastes de l’érosion côtière. Ainsi nous notons dans le secteur de la pêche l’augmentation de la température des eaux marines, la faible capacité des pécheurs à disposer d’équipements pour la pêche au large. Par ailleurs, le maraîchage est confronté aux aléas climatiques, la baisse de la fertilité et la dégradation des sols, la faible capacité technique des maraîchers, l’accès au foncier, l’enclavement de certaines zones de production », s’est confié Tchaye Nandja, Coordonnateur du projet.

Un fond de 1 millions de Dollars US a été débloqué par l’ensemble des acteurs pour tenter d’améliorer les conditions de vie et de travail de 500 ménages dont 80% est composé de femmes.




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