Chaque année au Togo, à l’approche des fêtes de fin d’année, le gouvernement interdit l’usage et la vente des pétards.
Par un communiqué en date du 14 novembre 2016, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a tenu à rappeler que « l’importation, la vente et l’usage de pétards assourdissants et autres objets du genre qui troublent la tranquillité des populations sont et demeurent rigoureusement interdits sur l’ensemble du territoire national notamment en ces périodes de fêtes de fin d’année ».
Le communiqué indique également que « des instructions spécifiques sont données aux forces de sécurité pour procéder à leurs saisies, traquer et si besoin interpeller tout contrevenant ».
Malheureusement, ces mesures n’ont visiblement aucun effet sur la population. Le communiqué signé des mains du patron de la sécurité, le Col. Yark Damahane ne semble pas dissuader les usagers de ces « explosifs ».
Certains fêtards n’attendent même pas le mois de décembre pour faire éclater les premières pièces d’artifices détonantes, localement appelés « bandits ».
Selon le journal Telegramme228, il y a lieu de convier les autorités togolaises à aussi regarder du côté des frontières togolaises par où passent ces pétards et où, les agents au lieu de saisir ces marchandises, collectent plutôt des taxes dessus et laissent passer les camions chargés. « Sans quoi, ce communiqué ne sera qu’une vaine démarche », estime le journal.