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Togo: manif du PNP, le ministre Yark reste implacable !

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La Parti National Panafricain (PNP) sera dans les rues demain samedi à Lomé et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays. Sur dix localités prévues, le PNP n’a été autorisé à manifester que dans trois villes. Une décision à laquelle ne compterait pas se soumettre, le parti de Tikpi Salifou Atchadam. Dans la foulée, le ministre de la sécurité, Gal Yark Demehane met en garde le parti au cheval blanc.

Selon ministre Yark, la mission première de la gendarmerie et la police n’est pas d’encadrer les marches mais de sécuriser les Togolais et de protéger leurs biens.

Trouvant exagéré le nombre de villes retenues par le PNP (10, ndlr), le Général conseille aux organisateurs de ‘raisonnablement’ s’en tenir aux trois villes et aux itinéraires prescrits par le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

« Les missions transitionnelles de la police et de la gendarmerie ne sont pas d’encadrer les marches. Notre souci premier, c’est comment sécuriser nos compatriotes et protéger leurs biens. Il y a, ce n’est pas encadrer les marches. Le PNP veut marcher dans 10 villes. Raisonnablement, je ne sais pas pourquoi marcher dans 10 villes, l’autorité n’a pas fermé la porte. En fonction du personnel disponible, on peut vraiment les encadrer dans 3 villes de façon professionnelle. Il ne sert à rien de leur dire de marcher dans 10 villes alors qu’on n’a pas du personnel», a déclaré le Général Yark Damehane.

Reçu sur une radio privée de la capitale, le ministre de la sécurité a aussi invité le PNP à travailler pour la paix, la sécurité et la démocratie. Toutefois, il ne manque pas de les mettre en garde…

« La violence appelle la violence. Si les gens, à l’issue d’une marche tapent sur tout ce qui est public ou privé, la violence appelle la violence… On fait de la démocratie dans l’ordre mais pas dans la pagaille. Il n’y a pas de marche, c’est qu’il n’y a pas de marche », a-t-il prévenu.

Les chefs cantons de Kpalimé et de Kévé avaient invité les autorités togolaises à interdire les marches dans leurs préfectures. Une démarche qui n’est pas de leur ressort, recadre Damehame Yark.

« Il n’est pas du ressort des chefs cantons d’interdire les marches. Mais, c’est sage de dire que du moment où il y a des compatriotes qui regrettent la violence, l’autorité a raison de mettre tout le monde à sa place et match nul », poursuit-t-il.

Pour rappel, l’autorisation de manifester a été accordé à trois sur les dix villes prévues par le PNP.

Ce dernier n’a officiellement pas réagi à cette restriction du ministre de l’administration territoriale qui a, par la même occasion, modifié les itinéraires définis par les organisateurs.

Qu’adviendra-t-il samedi ? C’est le « wait and see » !




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