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La campagne pour l’élection présidentielle du 22 février bat son plein. Les différents candidats sont sur le terrain. Après quelques jours d’opération de charme, l’on signale un incident du côté de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Au moins, 3 de ces meetings ont été empêchés. Une situation que dénonce le Mouvement Martin Luther King (MMLK).
Dans un communiqué, Pasteur Edoh Komi du MMLK se dit remonté après l’annulation d’un meeting prévu par le candidat de l’ANC à Gando (Oti Sud).
« Le meeting de l’ANC a été annulé à cause du zèle du préfet alors que le programme de campagne dudit parti a été présenté aux autorités locales. Il serait fatal et attentatoire à l’équité de ce scrutin si, pendant la campagne officielle, les autorités préfectorales, municipales et traditionnelles, censées être ouvertes à tous les candidats s’illustrent tristement en militants d’un parti pour empêcher les autres candidats », écrit le MMLK.
Le MMLK appelle donc, « le ministre de l’administration territoriale, celui de la Sécurité et le président de la CENI à veiller à la garantie d’accès équitable à tous les candidats dans leurs activités sur le terrain ».
Par ailleurs, le mouvement invite les préfets, maires et chefs traditionnels au respect du programme de la campagne de tous les candidats en lice.
