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C’est confirmé, Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) sera candidat à la présidentielle de 2020. Au terme du dernier congrès de son parti, l’opposant a été investi par son parti pour briguer un mandat. A cette nouvelle élection, Jean Pierre Fabre reste convaincu que les choses seront différentes. Pour cela, il a un plan bien défini.
Le président de l’ANC s’est prononcé sur Rfi hier mercredi à propos de sa candidature. Jean Pierre Fabre a laissé entendre sur la radio mondiale qu’il compte mettre tout en œuvre pour ne plus échouer à ces nouvelles élections.
Il mise, pour ce faire, sur la députée Laeticia Avia et la ministre Sibeth N’diaye, porte-parole du gouvernement français, deux personnalités d’origine togolaise pour agir auprès d’Emmanuel Macron, le président Français.
« Il y a une députée, Laeticia Avia et plus proche, une ministre, porte-parole du gouvernement actuel qui a des liens avec le Togo. C’est madame Sibeth N’diaye dont la maman est togolaise. C’est une situation favorable pour nous, parce que ces personnes ne peuvent pas être insensibles à la situation actuelle au Togo. On ne peut pas être ministre dans un gouvernement d’un pays comme la France, une démocratie avancée et fermer les yeux sur ce qui se passe dans son pays d’origine. Ce sont des canaux par lesquels nous pouvons faire parvenir des messages », a-t-il déclaré mercredi sur RFI.
Quant à la communauté internationale, Jean-Pierre Fabre ne lui fait pas confiance.
Selon les dires de l’opposant, les chefs d’Etats de la CEDEAO, notamment le Ghanéen, Nana Akufo-Addo et le Guinéen, Alpha Condé, deux chefs d’Etats facilitateurs de la crise sociopolitique togolaise n’ont pas bien traité le dossier togolais lors de la récente crise.
M. Fabre reste également convaincu qu’avec la combinaison des efforts de toutes les composantes et la pression intérieure (mobilisation des Togolais), des discussions pourrait s’ouvrir pour arriver à un cadre électoral normal au Togo.
Le nouveau maire de la commune de Golfe 4 n’a pas manqué de réaffirmer son cher désir d’œuvrer inlassablement à l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo.
« Il faut que je termine le boulot, la persévérance paie toujours ».
