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En semaine dernière, le leader de l’Alliance Nationale du Changement (ANC) a dit avoir été victime d’une tentative d’assassinat lors de la marche de la Coalition des 14. Lors de la manifestation du mardi 25 avril, les forces de l’ordre ont réédité « l’exploit » que certains leaders de l’opposition qualifient de « barbarie », de la pratique d’une autre époque.
Selon plusieurs médias locaux, le véhicule du Chef de file de l’opposition a également été pris à partie par un véhicule de la gendarmerie.
« L’engin pris en sandwich entre deux véhicules des forces de l’ordre a été sérieusement écorché alors que seul le chauffeur se trouvait à bord », souligne notre confère Icilomé.
Pendant ce temps, rapporte la même source, Jean Pierre Fabre lui-même était avec les autres leaders de la coalition des 14 partis de l’opposition dans les locaux de la CDPA pendant qu’il pleuvait dehors, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.
Regagnant dans l’après-midi le siège de la CDPA pour faire le point de la manif de la journée, à la faveur d’une conférence de presse, Jean Pierre Fabre et sa bande auraient aperçu les mêmes éléments des forces de l’ordre, positionnés dans les alentours.
Cette fois-ci, avec des mots bien pesés, M Fabre s’est voulu clair et net : « Pourquoi vous faites ça. Regardez ce que vous avez fait à ma voiture. Je ne suis pas un gibier qu’on pourchasse. Je suis un homme responsable. Quel est le délit ? Quel est mon délit ? Moi je ne vais pas vous laisser faire », a-t-il averti lancé à l’endroit des hommes en uniforme.
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