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Togo: quand le mandat social de Faure Gnassingbé rime avec 12 mois de travail sans salaire des enseignants

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Les enseignants admis au concours de recrutement CREFR (Concours de Recrutement des Enseignants Fonctionnaires Régionaux) ne savent plus à quel saint se vouer.

Pendant que certains parents préparent activement la rentrée scolaire de leurs enfants, ces enseignants qui sont également parents d’élèves sont dans des calculs sans solutions. Une équation à plusieurs inconnues, dirait un mathématicien.

Après douze mois de travail sans salaire vont-ils effectuer une rentrée avec les poches vides ? 

Depuis leur prise de fonction le 2 octobre 2017, les autorités en charge de la Fonction publique et de l’enseignement peinent à leur faire une situation.

En réalité, pour avoir une prise en charge, il faut constituer un dossier dont le document capital est la nomination signée par le ministre de la Fonction publique. Mais « depuis lors,  plus de 400 personnes  n’ont pas leurs nominations. Ceux qui ont eu leurs nominations en mais 2017 n’ont pas encore leurs salaires  ni leurs rappels », a confié un enseignant sous couvert de l’anonymat.

Ce qui est paradoxal dans cette affaire, c’est cette rentrée scolaire qui s’avance à grand pas, alors que ces enseignants ont du mal à joindre les deux bouts.

« Nous ne savons pas encore comment faire pour que nos enfants puissent rentrer cette année. Personne n’est là pour nous écouter. Nos tentatives pour  rentrer dans une situation normale sont restées vaines. Aujourd’hui nos collègues qui sont dans le privé n’ont rien à envier de nous qui sommes dans le public. On serait dans le privé on s’arrangerait avec nos fondateurs pour assurer la rentrer de nos enfants. Finalement on se demande si nos enfants et nous allons rentrer ou pas », a ajouté notre source

La triste nouvelle qui plombe l’espoir !

Pendant que ces enseignants se posent des questions sur comment faire pour assurer la rentrée scolaires de leurs enfants et tenir leurs engagements vis à vis des dettes qu’ils ont contractées ça et là, la mort de l’un de leurs collègues surgit.

Batiegu Mandjari est décédé sans avoir touché les fruits de ses douze(12) mois de dur labeur. Né, le 17 janvier 1985, le défunt a composé dans la spécialité SVT et a totalisé 36 points lors du concours.

Vivement que le ministre de la Fonction publique et ses collègues des Enseignements trouvent une solution à ce  problème car l’avenir des apprenants en dépend. Sinon à quoi servirait un mandat social annoncé à tambours battants s’il y a des grincements de dents dans les différents corps de métier.




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