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Dans un entretien accordé à togobreakingnews, le ministre de la Fonction Publique Gilbert Bawara a livré ses réflexions sur les derniers développements de l’actualité sociopolitique togolaise, à quelques jours de la fatidique date du 31 juillet. Notons qu’une feuille de route sera proposée par la CEDEAO à cette date pour une sortie définitive de crise au Togo.
« Dès le 1er août prochain, le temps des diktats, des postures de blocage et d’une volonté manifeste de statu quo que dénoncent à juste titre certains dirigeants étrangers sera totalement révolu. S’ouvrira alors un chapitre nouveau et chacun comprendra que la sagesse et le sens de responsabilité de la majorité silencieuse et des pouvoirs publics ne sont nullement des signes de faiblesse et de résignation », prophétise Gilbert Bawara. Au passage, il dénonce l’absence de concessions de la part de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise malgré les efforts et gestes d’ouverture dont a fait preuve l’exécutif soutenu par la majorité au pouvoir.
Selon lui, la poursuite des manifestations « en bravant les engagements découlant des communiqués du 1er février et du 27 juin 2018, même lorsque les dirigeants de la CEDEAO se trouvaient à Lomé pour débattre de la situation togolaise et d’autres sujets sérieux pour la région ouest-africaine » prouvent à suffisance l’entêtement et la position radicale de la Coalition des 14. Par ailleurs, ce regroupement de partis de l’opposition « n’a jamais ni déploré ni regretté les graves incidents, violences et exactions ayant émaillé certaines manifestations et qui se sont soldées par de nombreuses victimes et d’énormes dégâts matériels ».
Toutefois, pour ce membre influent du parti présidentiel Union pour la République (Unir), point n’est question de céder à « la loi de la rue, plutôt que celle de la République ».
Source: togotopinfos.com
