Alternance au sommet de l’Etat, retour à la Constitution originelle de 1992, reformes constitutionnelles et institutionnelles, droit de vote de la diaspora… aucune des revendications de la Coalition des 14 n’a encore été satisfaite. Pire, le regroupement n’a pas réussi à empêcher la tenue des législatives le 20 décembre dernier au Togo. A qui donc la faute, se demande-t -on. Alors que certaines partis membres de la C14 font une fuite en avant, la coordinatrice de la C14 rend tout le monde « coupable ».
« Nous sommes comptables devant les populations togolaises, nous ne fuirons pas nos responsabilités », a-t-elle lancé. Ceci alors qu’on assiste d’une part au départ de certains partis de la coalition, et d’autre part à des partis qui se mettent en marge des activités de ce dernier.
A noter que depuis le début de la crise au sein de la C14, le regroupement ne s’est encore vraiment pas adresser à la population pour des explications. A en croire sa coordinatrice, le moment est presque venu.
« Nous dirons tout ce qui est au peuple. Je comprends que les populations se posent des questions, mais l’enjeu c’est l’avenir de tout un pays et il est suffisamment grave pour qu’on ne se précipite par pour parler comme on veut », a-t-elle indiqué.
» La Coalition a entrepris des consultations avec tous les acteurs impliqués dans la lutte pour l’alternance au Togo. C’est à l’issue de ces consultations que la rencontre avec la presse est prévue « , a-t-elle ajouté.
Toutefois, Mme Adjamagbo a tenu à être claire sur un point. Les objectifs que poursuivent la Coalition des 14, restent les mêmes: la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales pouvant garantir des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous, le droit de vote de la diaspora, la libération de tous les prisonniers politiques.
Et, a-t-elle martelé: « Personne ne peut aller à l’encontre de ces objectifs ».