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Togo/Brigitte Adjamagbo: « le peuple veut sa Constitution de 1992, sinon la rue se chargera de finir la lutte »

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Alors que le dialogue inter togolais est mis en hibernation pour une date non encore déterminée, l’inquiétude des togolais grandit de jour en jour. Officiellement, il est question de l’indisponibilité du facilitateur ghanéen Nana Akufo-addo, mais dans les coulisses, l’on évoque le blocage des négociations notamment sur le point concernant le « fameux » retour à la Constitution de 1992 et ses implications.

Reçue sur les antennes d’une radio locale, la coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson, pointe du doigt la mauvaise foie du régime RPT-Unir qui-en reprenant ses propres termes-« suspend le sort de tout un peuple à celui d’un individu »-. D’après elle, la Constitution de 1992 parait aux yeux du pouvoir comme une « Constitution de haine ».

« Nous avons expliqué ce que veut le peuple et les représentants de ce régime qui opprime le peuple et l’appauvrit ont pris la parole pour dire que pour eux, si le retour à cette constitution doit impliquer que le chef de l’Etat actuel ne soit pas candidat en 2020, ce retour n’est pas possible », a déclaré Mme Adjamagbo-Johnson avant de rassurer plus loin que l’opposition fera feu de tout bois pour que : « ce 27ème dialogue accouche d’une solution durable à la crise togolaise et la fin du régime des Gnassingbé ».

Pour la Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), l’anéantissement du système mis en place par le régime passe par un changement à la tête du pays.

« Le peuple souverain est déterminé, il veut sa Constitution de 1992… Au cas échéant,  estime-t-elle, la rue se chargera de finir la lutte ».

Selon Brigitte Adjamagbo-Johnson, les représentants du pouvoir au dialogue sont animés d’un esprit de « divisions régionalistes » quand ils affirmaient que « la crise a pour fondement un conflit nord-sud. »

 




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