En 2024, l’Afrique confirme son rôle central dans l’industrie mondiale de l’or. Selon Statista, la production aurifère mondiale a atteint 3 300 tonnes métriques, avec la Chine, la Russie et l’Australie en tête. Sur le continent africain, plusieurs mines se démarquent par leurs performances exceptionnelles.
🔹 Ahafo (Ghana) – 887 000 onces
🔹 Loulo-Gounkoto (Mali) – 723 000 onces
🔹 Kibali (RDC) – 686 000 onces
🔹 Tasiast (Mauritanie) – 622 000 onces
🔹 Tarkwa (Ghana) – 537 000 onces
Ces chiffres confirment la position dominante du Ghana, suivi du Mali, de la RDC et de la Mauritanie dans l’exploitation aurifère africaine.
Pourquoi l’Afrique séduit-elle les investisseurs du secteur aurifère ?
Avec certains des gisements d’or les plus riches au monde, l’Afrique reste une destination privilégiée pour les investissements miniers. Des pays comme le Burkina Faso, la Tanzanie et l’Afrique du Sud figurent également parmi les principaux producteurs mondiaux.
Un secteur en plein essor malgré des défis persistants
Malgré son potentiel énorme, l’industrie aurifère africaine doit composer avec plusieurs défis :
- Instabilité politique dans certaines régions
- Évolutions réglementaires pouvant impacter les investissements
- Enjeux environnementaux et sociaux liés à l’exploitation des ressources
Quel avenir pour l’or africain ?
Avec une demande mondiale d’or en constante progression, les mines africaines devraient augmenter leur production dans les années à venir. Les grands groupes miniers internationaux continuent d’investir massivement, consolidant ainsi la place stratégique du continent sur le marché mondial.