Le président français Emmanuel Macron entame dès ce lundi une nouvelle tournée africaine qui le conduira successivement au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau. Et à chaque étape, les questions de gouvernance et d’État de droit seront abordées. Mais l’Elysée se veut clair : la ligne du dirigeant français n’est en aucun cas de s’ériger en donneur de leçons ou de promouvoir un modèle.
L’étape béninoise sera marquée notamment par la question des restitutions des biens culturels et celle du glissement vers les pays côtiers de la menace terroriste qui touche le nord du Bénin et le nord du Togo.
Et pour le Bénin, à la question de savoir si les cas des opposants en prison Reckya Madougou et Joël Ahivo, condamnés à 20 et 10 ans de prison, sera une préoccupation.
La présidence française répond : « les situations individuelles » seront abordées.
Mais « ce sera uniquement le cas dans le cadre des entretiens directs entre chefs d’État ».
Il n’y aura « pas d’injonction médiatique ». « Ce n’est pas la méthode que nous retenons, dit l’Élysée.
A rappeler que pour cette tournée qui démarre ce 25 juillet, l’Élysée dit vouloir garder le fil du renouvellement de la relation de la France avec ses partenaires africains.