Africa Top Success Ils font l'Afrique
Les Tunisiens votent dimanche prochain lors des élections anticipées pour élire leur prochain président. Si la lutte contre la pauvreté et la corruption est au cœur des débats télévisés et des meeting, les électeurs semblent encore dubitatifs quant à la sincérité des discours de changement servis par les différents candidats.
Trois soirées de débat. Les candidats ont pu donner leur vision de l’économie, de la sécurité et de la politique étrangère de la Tunisie. Le but était de rendre leur programme plus accessible aux électeurs.
Et pourtant, il y a ce manque de confiance qui se lie sur les visages des Tunisiens.
Dans le centre-ville de Tunis, ce sujet passionne peu, renseigne RFI, qui a interrogé Aïcha, la quarantaine, qui se dit déçue par la classe politique:
« Moi, franchement, je n’ai rien regardé, parce que je n’ai pas confiance. On a besoin d’une personnalité honnête et ces 26 personnes ne sont pas honnêtes malheureusement. »
Sur une terrasse de café, informe la même source, quatre fonctionnaires décompressent. Le doute est sur toutes les lèvres.
« Je n’ai pas encore une vision claire concernant les 26 candidats. On attend les prochains jours pour voir s’il y a un paramètre modifiant qui va nous convaincre pour bien distinguer les candidats. »
Peu inspiré, ce cadre se verrait bien voter pour un candidat neuf, qui n’a jamais été aux affaires.
