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Tunisie: blocage des épreuves partielles à la faculté des Sciences de Sfax

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Lundi, devaient se dérouler en Tunisie les épreuves partielles à la faculté des sciences de Sfax. Finalement, ces épreuves étaient bloquées, où d’après les informations recueillies par la presse locale, un différend a éclaté entre des étudiants qui souhaitent un examen partiel et d’autres qui réclament tout bonnement le passage des épreuves complètes.

Une confusion s’en serait suivie, et où certains étudiants n’avaient trouvé mieux que de fermer les portes de la faculté, non sans susciter des altercations verbales entre les deux parties.

Selon le représentant de l’Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens, il estime au niveau de la faculté en question, que les étudiants ont le droit de refuser de passer des examens partiels. Tout comme ils ont le droit de demander ou plutôt exiger de passer les examens dans leur totalité.

Certains sont arrivés jusqu’à mettre la responsabilité sur le dos du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ils estiment que la tutelle est responsable de la situation dans cent-trois (103) institutions universitaires en Tunisie, et où les examens n’ont pas eu lieu. On affirme en outre que le ministère serait fautif dans la mesure où il n’a pas engagé un véritable dialogue avec les adhérents de l’union  des enseignants universitaires en Tunisie. Alors qu’ils étaient en grève nationale, depuis le début du mois de janvier dernier.

Dans le cadre de cette grève, les universitaires s’abstiennent par le fait de remettre les sujets d’examen, et à rendre les notes des travaux pratiques tout en continuant à enseigner normalement.  Bref, la grève viserait à défendre l’université publique.

Tout comme elle a comme objectif de placer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique en tant que priorité nationale. En un mot, elle servira à respecter la grille de salaire et à engager des recrutements parmi les doctorants en chômage.




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