Africa Top Success Ils font l'Afrique
Dans les pays du Maghreb, certains citoyens ne cherchent qu’à fuir leurs pays respectifs pour se diriger vers l’Europe notamment ainsi que le Canada. Si pour ce dernier pays cité, l’ouverture du rêve de l’immigration permet à tout le monde d’espérer changer les choses en allant passer le restant de leurs vies dans cette contrée du monde. Certains choisissent les pays européens, tels que la France, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique et la Turquie. Pour ceux du Canada, leurs destinations sont variées entre le Québec et Montréal.
Mais certains optent pour la clandestinité, car n’ayant pas le choix, que celui de quitter leurs pays et aller s’installer dans d’autres, à la recherche d’un boulot ou de situations stables. Pour y arriver, tous les moyens sont bons, certains arrivent à atteindre leur but, d’autres meurent ou périssent en mer surtout, comme on les appelle communément « Les Harragas/les Fuyards ».
En Tunisie, c’est le même constat et la plupart des jeunes fuient ce pays car, disent-ils « Ne leur offre pas l’opportunité de s’épanouir dans la société, avec le chômage qui leur rend la vie difficile. ». Pour s’y faire, ils passent par des embarcations privées, comme ces bateaux utilisés pour atteindre l’autre rive.
A cet effet, une usine de construction de bateaux utilisés pour des opérations de ce genre, soit en migration clandestine à destination de l’Europe a été découverte dernièrement. C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de l’intérieur. Ladite usine se situe à Bhar Lazrag, dans la délégation de la Marsa.
Cette usine a été découverte par la brigade de renseignement maritime de la garde nationale et ce en coordination avec la brigade antiterroriste de la garde maritime du nord. Le responsable de ladite usine affirme dans son interrogatoire, que son usine aurait été autorisée à construire des bateaux de plaisance. Il affirme en outre qu’il avait vendu un bateau d’une manière illégale.
Le suspect aurait été mis en garde-à-vue. On annonce par contre que trois bateaux n’étant pas enregistrés dans la zone maritime de « La Goulette » ont été saisis, après avoir été signalés comme vendus illégalement. Une somme d’argent de l’ordre de 5.340 dinars tunisiens a été aussi saisie.
Image: Photo d’archives
