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Après la crise dans le secondaire, c’est apparemment au tour de l’enseignement supérieur de connaitre des turbulences. On parlait déjà d’une année blanche dans ce palier de l’enseignement en Tunisie, d’où le report qui induirait des examens de fin d’année pour chaque promo.
Mais, encore une fois, un organisme prend des décisions dans cette optique, puisque la FGES (fédération générale de l’enseignement supérieur (FGES) se serait prononcé justement contre le report des examens à septembre prochain. Ces membres refuseraient que cette année scolaire universitaire serait blanche.
La fédération en question affirme qu’il n’est pas logique de se laisser dominer par un syndicat minoritaire et peu représentatif. Ce syndicat dont ils parlent serait apparemment l’union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens. Et la fédération aurait estimé en outre que le syndicat en question a entraîné les étudiants et l’université publique dans une grève administrative, qui n’avait pas été suivie, puisqu’elle n’a drainé que quelques étudiants.
En outre, la fédération en question estime que les portes du risque restent ouvertes. Lequel risque qui pourra le cas échéant ouvrir la voie à une certaine anarchie. Sans oublier qu’il pourra engendrer un désordre syndical qui pourra aussi remettre en cause la crédibilité de l’autorité de la tutelle avec les syndicats et les structures pédagogiques.
Faisant allusion au silence par l’autorité de la tutelle, qui reste selon la fédération générale de l’enseignement supérieur complice avec l’union des enseignants Universitaires et Chercheurs Tunisiens (IJABA). Cette dernière, qui selon les infos recueillis aurait proposé au ministère de l’enseignement supérieur le report pur et simple des examens vers le mois de Septembre de cette année (2018).
C’était lors de la réunion ayant regroupé les deux parties vers la fin de la semaine passée. Une autre réunion est programmée pour ce Lundi afin de trouver des solutions à cette situation. Cette dernière ne pourra en aucun cas faire les affaires des étudiants, qui vont devoir patienter encore quelques mois, d’où leur souhait de voir les choses s’éclaircir.
