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Connaissant le rôle que jouent les barrages dans la préservation des quantités d’eaux en prévision des périodes fastes de l’année, surtout en été, il fallait préserver aussi l’état de ces barrages en période hivernale. En Tunisie, on avance que le taux de remplissage des barrages a atteint pas moins de 1113 m3 et ce jusqu’à vendredi passé.
C’est donc l’équivalent de la moitié de la capacité de remplissage de ce pays. C’est en tous les cas ce qu’aurait affirmé le secrétaire d’état chargé des ressources hydrauliques et de la pêche, R.Abdellah, à l’assemblée des représentants du peuple, lors d’une plénière tenue vendredi passé.
La situation des barrages était telle que cela avait nécessité une question d’un député, sur laquelle le ministre de la tutelle avait répondu que la capacité actuelle des barrages n’a pas dépassé, au cours de la même période 2017, 564 millions m3. Le premier responsable du secteur aurait souligné la disparité du degrés de remplissage entre ces barrages dans les différents gouvernorats à l’image de Mallegue avec 73%, Sidi Salem 32% et Houareb 13%.
On avance que les pluies diluviennes qui se sont abattues lors de la dernière période étaient quelque-peu exceptionnelles. Des pluies qui ont aidé à l’amélioration de la situation des barrages et la réduction du déficit pluviométrique. Disons donc que la capacité de remplissage des barrages a dépassé la moyenne enregistrée lors de ces dernières années au cours de la même période, avec un total de 763 millions m3.
Le secrétaire d’état chargé des ressources hydrauliques et de la pêche a souligné en outre que malgré le vieillissement de la structure du barrage de Mallegue, ce dernier est totalement rempli, après les importantes quantités de pluies enregistrées le 22 octobre 2018, tout en soulignant que les travaux de réalisation du projet du barrage Mallegue supérieur sont en cours de parachèvement. Un barrage avec un coût de 195 millions de dinars.
