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On dit souvent que dans la politique, il faut être courageux et pour prendre des décisions politiques, il faudrait être audacieux. C’est dire qu’en politique, soit on y adhère à toutes les actions et décisions qui seraient prises, ou on doit prendre le taureau par les cornes. Souvent aussi, même si la politique nous mène vers les sommets pour gérer, mais n’en demeure pas moins qu’une fois sur place, il faut oublier l’appartenance politique et œuvrer à travailler pour mériter la confiance des citoyens qui votent pour nous.
Cela étant, dans les pays Maghrébins, il parait que ce n’est pas le cas. Car certains élus, une fois arrivés dans les assemblées, soit nationales (APN), wilayales (APW) ou communales/Municipales (APC), changent de veste et sont souvent là pour chauffer les chaises de ces assemblées et attendre les fins de mois pour toucher les paies, sans se soucier de la situation de leurs concitoyens.
En Tunisie, comme au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, c’est le constat qui se fait souvent, où à chaque mandat, les élus se penchent sur leurs avenirs personnels. Certes, ce ne sont pas tous les élus au niveau local, de la wilaya ou nationale qui font ça, mais certains sont connus. En Tunisie donc, ça parle que le ministère tunisien de l’intérieur aurait pris la décision de démettre un délégué local.
Il s’agit du délégué de Kairouan Bessam Chrighui qui aurait été démis de ses fonctions Bassam Chrigui pour des raisons qui n’ont pas été encore explicitées. Ce poste ne restera pas vide, puisque le secrétaire général du gouvernorat, Wissem Gabsi, et selon les infos rapportées par la presse tunisienne serait chargé temporairement de l’intérim et de la gestion des services administratifs de la délégation.
Sa désignation serait temporaire et provisoire donc et ce sera jusqu’au retour à Kairouan de Mounir Hamdi, ce dernier qui est gouverneur de ladite ville est actuellement en visite en Afrique du Sud. Pour rappel, Bassem.C qui a été limogé de son poste de 1er délégué occupait ce poste depuis le 18 septembre 2015 et était le responsabilité de la délégation spéciale de Kairouan.
