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La Tunisie sous le choc, ce pays est en émoi, puisque l’ancienne secrétaire générale du parti « Al-Joumhouri », la militante Jeribi Maya est décédée samedi à l’âge de 58 ans, des suites d’une longue maladie. Elle laisse derrière une onde de choc chez les proches, sa famille et ses anciens compagnons dans le parti cité.
Ceux qui ne la connaissent pas, doivent savoir qu’elle a suivi des études dans la ville de Radés et qu’elle a suivi ses études supérieures à la faculté des sciences sise à Sfax et ce durant quatre ans, soit de 1979 à 1983. Selon les témoignages, la défunte avait milité au sein de l’union générale des étudiants de Tunisie.
Elle a milité pour les droits de l’homme dans la LTDH (Ligue tunisienne des droits de l’homme), au sein de la section de Sfax. C’était au début des années quatre-vingt (1980), et trois ans plus tard (1983), date ou il y’avait la création du RSP (Le rassemblement socialiste progressiste), elle était l’une des membres fondateurs et le rassemblement est devenu depuis 2001 le PDP (Le parti démocrate progressiste), l’un des principaux partis de l’opposition tunisienne.
Elle était élue à la tête de ce parti le 25 Décembre 2006, ou elle avait succédé à A.N. Chebbi. Elle devient ainsi la première femme à diriger un parti politique tunisien et la deuxième dans la région du Maghreb, après l’Algérienne Louisa Hanoune, qui dirige actuellement le parti des travailleurs (PT) algérien.
Son sens de responsabilité lui a permis d’être élue comme membre de l’assemblée nationale constituante dans la circonscription de Ben Arous et c’était le 23 octobre 2011, mais le 22 Novembre de la même année, elle a échoué dans sa candidature pour le poste de présidente de l’assemblée constituante, en obtenant seulement 68 voix contre 145. C’était M.Ben Jaâfar qui était élu.
