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Tunisie : la fuite des cerveaux, un phénomène de société !

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Il n’est un secret pour personne que dans la majorité des pays Maghrébins, les jeunes souffrent, surtout ceux qui terminaient leurs études supérieurs. Ces derniers ne trouvent même pas de poste d’emploi pour subvenir aux besoins personnels et ceux de leurs familles.

Le taux du chômage dans ces pays, tels que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie aurait atteint un pourcentage important, d’où la nécessité de la majorité des jeunes à recourir à des travaux forcés et des fois, en travaillant une journée sur deux ou moins que ça. Ce qui reste insuffisants par rapport à leurs besoins au quotidien.

Mieux que ça, des jeunes qui ont décidé de mettre fin à leur vie de célibat en convolant en justes noces avec des situations stables se retrouvaient après un certain temps confrontés au phénomène du chômage qui les gêne au plus haut degré. D’autres ayant une progéniture, ne peuvent plus supporter le poids de la misère optent pour des procédés qui ne les arrangent pas souvent.

La fuite des cerveaux, cet autre phénomène qui gangrène les sociétés ou le taux de chômage s’accroit d’année en année, reste le choix idéal pour les personnes de cette trempe. La Tunisie, un pays aux 12 millions d’âmes, ce phénomène n’est pas du reste différent que dans les autres pays limitrophes.

Ce qui prouve la thèse selon laquelle des cerveaux quittent ce pays pour aller s’installer ailleurs, c’est cette déclaration du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, K.Slim qui a dit à la chaine radio de Shems FM que 8500 compétences scientifiques ont quitté la Tunisie.

Sur ce nombre, on retrouve au moins quelques 1500 d’entre eux qui sont des professeurs universitaires, des médecins, des pharmaciens et des ingénieurs. Les autres concernent les autres franges de la société. D’autre part, la présidente de l’association tunisienne des diplômés des hautes études aurait assuré que prés de quarante-vingt-cinq mille compétences ont quitté le pays, dont des jeunes diplômés.

Cet état de fait pousserait certainement les autorités tunisiennes à y remédier pour faire face et par la même occasion garder ses compétences dans le pays, et d’en profiter au maximum de leur savoir-faire. Dans le cas contraire, ce nombre relaté pourrait s’accroitre, si aucune solution n’est trouvée pour mettre fin à ce phénomène qui frappe beaucoup de pays, et pas seulement la Tunisie.

 




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