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En Tunisie, même si les hautes autorités de ce pays du Maghreb s’apprêteraient à accueillir et à recevoir le prince héritier de l’Arabie-Saoudite, mais du coté de la classe politique, on se pose dés à présent les questions sur les vraies raisons de la venue du prochain hôte des autorités hiérarchiques du pays. La visite serait programmée pour le 27 du mois en cours, soit le mardi de la semaine prochaine.
Si certains voient cette visite ambiguë, d’autres ne la comprennent pas pour quelles occasions et dans quels contextes cette visite aura lieu ? Qui l’a organisé ? Pour quels objectifs et pour quelles fins. Du coté des autorités de ce pays, c’est juste annoncé que « Le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, arrivera en Tunisie, en visite officielle, ce mardi 27 novembre. ». Sans trop de détails.
Ce qui est noté sur certains sites et dans la presse tunisienne, c’est que cette visite a été sollicitée sur demande de Mohamed Ben-Salmane. Une manière de faire taire les mauvaises langues, qui auraient annoncé que cette visite aurait été sollicitée par le président tunisien, Béji-Caid Essébsi. Tout comme il est annoncé que le prince Saoudien devait commencer hier son périple et tournée dans certains pays arabes, entre autres les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, l’Egypte, la Tunisie et où même l’Algérie a été citée.
En tous les cas, cette visite, si elle est confirmée ou maintenue, interviendrait en pleine période de polémique autour d’un supposé rôle du prince dans le meurtre du journaliste saoudien Jamel Khashoggi à Istanbul. Elle qui appréhendée par certaines parties en Tunisie qui y voient un début de changement important de la carte géopolitique du monde arabe, surtout, au vu des pays que compte visiter Ben-Salmane et dont la majorité d’entre eux sont souvent partie-prenantes dans les conflits existants dans le monde arabe entre autres.
