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En Tunisie, le taux de chômage est en nette progression. Partout où on ira, on nous dira que le nombre de chômeurs s’accroît et donne l’impression de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Demain, l’incapacité du gouvernement et des pouvoir publics de trouver des solutions, des jeunes sont même arrivés à tenter de fuir le pays, alors que certains, ils voient les diplômes obtenus sans importance, car tout simplement les portes sont fermées devant.
Ainsi donc et pour trouver un poste d’emploi dans ce pays qu’est la Tunisie, des jeunes devraient soit faire l’impasse sur les diplômes et autres qualifications qu’ils possèdent, soit passer des concours écrits pour pouvoir postuler mais, ceux qui ne sont pas reçus sont souvent déçus et passent à l’action radicale pour faire valoir leurs droits les plus élémentaires, entre autres le droit au travail.
Dernièrement un concours a eu lieu dans la compagnie Phosphate de Gafsa. Les résultats affichés n’étaient pas du goût de certains, qui selon eux ont été truqués d’avance. Et ceux qui ne sont pas sortis dans la liste des reçus étaient en colère. En effet, ces chômeurs en colère mécontents des résultats de ce concours de recrutement de la compagnie en question CPG), ont dans un premier temps refusé les résultats affichés.
Ce à quoi, ils étaient passés à l’action en opérant ce mercredi une nouvelle escalade en fermant des sièges et des bureaux d’institutions publiques ainsi que des écoles dans la délégation de Redeyef (La ville ou a eu lieu le concours de recrutement). La première action entreprise par les protestataires était pour la journée d’hier, ou ils avaient carrément arrête la chaîne de production de phosphate dans la région. Ils ne comptent pas s’arrêter là, en affirmant qu’ils iront jusqu’à ce que la liste des gagnants affichée soit annulée.
