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La situation sécuritaire était à l’ordre du jour mardi passé où une réunion du conseil de sécurité a eu lieu sous la présidence du président tunisien, Beji Caid Essebsi. Ce dernier a prêté l’ouïe sur un exposé présenté par le commandant de la garde nationale sur l’attaque terroriste survenue à Ain Soltane. Un rapport détaillé sur les enseignements à tirer et les circonstances de cette abominable attaque. Il faut rappeler que cette attaque a faut que six membres de la garde nationale sont tombés en martyrs dans une embuscade contre une patrouille de la Garde-frontière, à Ain Soltane dans le gouvernorat de Jendouba.
Cette réunion était aussi l’occasion pour les présents de discuter sur les moyens et autres mesures et précautions à même de permettre de se prémunir contre les dangers qui pourrait porter atteinte à ce pays. Renforcer les capacités logistiques et opérationnelles des forces de sécurité et de l’armée reste un objectif à concrétiser dans les plus brefs délais. De même pour l’amélioration des conditions de travail des forces porteuses d’armes.
Pour ces derniers, il faudrait trouver les moyens à même de garantir la prise en charge de leurs familles. C’est ce qui expliquerait la présence du DG de la sécurité nationale et du commandant de la garde nationale à ladite réunion, et ce suite à l’appel du président de la république. Ce dernier se serait rendu à l’hôpital militaire de Tunis pour s’enquérir de l’état de santé des blessés dans l’attaque terroriste en question.
Bref, cette réunion était aussi une occasion pour le président tunisien de clarifier les circonstances qui avaient amené à l’attaque dans la région d’Ain Soltane. C’est à partir de là que des décisions seraient prises pour éradiquer ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans certains pays, et dont la Tunisie qui n’a pas été ménagée.
