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On ne le dira jamais assez, dans les pays Maghrébins, la colère ne semble pas s’estomper, avec des actions qui sont dans la plupart des cas radicales. On en voit des citoyens fermer des routes nationales, des sièges des municipalités, d’autres qui recourent à des grèves de fin, et d’autres qui arrivent même à se suicider ou à s’immoler par le feu, rien que pour demander leurs droits les plus élémentaires, bafoués par des responsables locaux.
Pratiquement, personne n’est à l’abri. Des secteurs sont gangrenés par des grèves, des manifestations, des marches pacifiques qui débordent souvent, car tout simplement, l’intervention des éléments anti-émeute pousse les protestataires et contestataires à recourir à la violence, cela même si rien ne justifie cette violence qui caractérise les regroupements et autres manifestations et sit-in.
Au Maroc, tout comme en Algérie, en Mauritanie ou en Tunisie, c’est le même constat qui se produisit. Des incidents regrettables. Bref, en Tunisie, et selon des infos recueillies et rapportées par la presse locale, le personnel de la télévision nationale envisagent d’observer une grève de trois jours les 26, 27 et 28 novembre 2018 courant.
Ca parle comme quoi ce mouvement vise à protester contre la non application des accords signés précédemment relatifs aux heures supplémentaires, aux primes des élections municipales et à l’ouverture des concours internes. Ce qui rend le dialogue presque impossible, à moins que les responsables de la télévision nationale réagissent à temps.
Bref, c’est une sorte de préavis de grève et d’ici la première journée annoncée pour le déclenchement de la grève (26 Novembre), tout peut arriver.
