Seul dans les rues d’Accra avec sa pancarte, Texas Kadir Moro appelle au respect des droits des personnes LGBTQ+ au Ghana. Son initiative a commencé depuis le mois d’avril dernier.
« Dire qu’ils sont des pécheurs et qu’ils doivent aller en prison, alors que vous êtes vous-même un pécheur ? Est-ce parce qu’il s’agit d’une minorité ? », a-t-il déclaré depuis la place de l’Indépendance à Accra, à l’issue de sa marche en solitaire.
Ce Ghanéen vient d’achever une série de manifestations en solitaire pour défendre les droits des personnes LGBTQ+, quelques mois après l’adoption par le Parlement d’un projet de loi anti-LGBTQ+ qui durcit les peines pour les relations homosexuelles jugées illégales au Ghana.
Depuis son adoption en février dernier, le projet de loi fait l’objet de contestations sur le plan juridique à cause des questions de constitutionnalité, entraînant un retard devant la Cour suprême.
Jusqu’ici, le président ghanéen Akufo-Addo n’a pas signé le projet de loi, déclarant que les diverses contestations juridiques doivent d’abord être résolues devant les tribunaux.