La capitale guinéenne a été bouleversée ce 26 septembre à cause d’une rumeur d’origine inconnue. En quelques heures, la sérénité des populations de Conakry a disparu laissant place à une psychose sans nom.
Dans l’après-midi de ce jeudi, la presqu’île de Kaloum qui constitue le quartier politico-administratif de la capitale guinéenne a été marquée par la sortie des soldats du camp militaire dit Makambo, non loin de la présidence.
Des militaires des forces spéciales ont érigé des barricades autour du palais Mohamed V, résidence et bureaux du général Mamadi Doumbouya.
Les rues et les administrations sont désertées par les populations qui ne comprenaient rien à cette situation inattendue.
Après cet incident, la présidence a dénoncé dans un communiqué « de folles rumeurs de prétendus tirs » ce qui constitue en réalité une « intox ».