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Teodoro Nguema Obiang, le vice-président de Guinée équatoriale a été condamné à payer 2 millions d’euros de dommages et intérêts pour torture et détention illégale, après une plainte déposée par l’homme d’affaires sud- africain Daniel Janse van Rensburg.
L’homme d’affaires sud- africain Daniel Janse van Rensburg a des raisons de croire à la justice. Un tribunal de son pays a condamné Teodoro Nguema Obiang, le vice-président de Guinée équatoriale, le 13 février dernier. La condamnation qui fait suite à plainte déposée par l’homme d’affaires sud- africain est restée sous cape jusqu’à ce jour.
Fin 2013, Daniel Janse van Rensburg se rend à Malabo, la capitale, en tant que partenaire d’affaires d’un beau-frère du président Equato-guinéen, Gabriel Mba Bela, surnommé « Angabi ». Le proche du président Equato-Guinéen doit effectuer un dernier versement pour le lancement d’une nouvelle compagnie aérienne baptisée Coriscair.
Le Sud-Africain est accusé de détournement et sommé de rembourser l’argent avancé pour démarrer le projet. Daniel Janse van Rensburg est trainé dans un commissariat puis libéré. Il est arrêté quelques jours plus tard alors qu’il s’apprête à embarquer pour l’Afrique du Sud. Il est renvoyé en prison après plusieurs tentatives diplomatiques restées vaines. Il restera cette fois plus d’un an dans la triste célèbre prison de « Black Bitch et sera finalement libéré sur décision de la Cour suprême en août 2015.
De retour en Afrique du Sud, Daniel Janse van Rensburg décide de saisir les tribunaux. Après des années de bataille judiciaire, il a obtenu la confirmation de la condamnation de Teodorin à près de 2 millions d’euros de dommages et intérêts pour torture et détention illégale.
Essama Aloubou
