Malgré que les victimes de ce phénomène se comptent par centaines, le sujet ne fait pas grand bruit. Au Togo, les chiffres sont très alarmants. Le centre d’écoute du Groupe des femmes pour la démocratie et le développement (GF2D) reçoit chaque année, plus de 1000 appels faisant cas de violences conjugales.
A en croire nos confrères de la RFI, le centre d’écoute de la GF2D reçoit chaque année, 1000 à 1500 appels relatifs au cas de violences conjugales.
Que ce soit des violences verbales ou des menaces de mort, les femmes, pour la plupart du temps, en sont victimes tous les jours presque.
« Il ne me frappait pas, mais tout ce qu’il me disait était de la violence. S’il ne menace pas de me tuer avec l’enfant, il me laissait avec des insultes et il ne me donnait pas à manger », a raconté une victime au micro de Radio France Internationale.
Et au centre d’écoute du GF2D dans ces situations de « concilier ». Si non d’entamer « une procédure judiciaire en cas de force majeur et sur consentement de la victime ».