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Certes, il est reconnu pour ses opérations choc anti-corruption. Et pourtant, ses opposants dénoncent « un virage autocratique » et des mesures parfois jugées à la limite de la légalité. Des arguments balayés du revers de la main par le président zambien qui dément toute tentative de restreindre les libertés de réunion des chefs de l’opposition.
La Zambie n’est pas en train de sombrer dans l’autoritarisme ni dans l’autocratie, martèle Edgar Lung, comme rapporté par Africanews.
La même source précise que le dirigeant zambien s’est exprimé en début de weekend lors de l’une de ses très rares rencontres avec la presse conviée pour l’occasion au palais présidentiel.
À en croire M. Lungu, l’opposition ne se préoccupe pas du développement du pays.
“Rien ne vous empêche de tenir des réunions publiques si vous en avez envie. Mais, pour ma part, je préfère me concentrer sur des problèmes plus sérieux… plutôt que de galvaniser les foules sans arrêt de 2016 à 2021”
Edgar Lungu est arrivé au pouvoir en Zambie en 2015 après le décès du président Michael Sata avant la fin de son mandat. Il a été de nouveau élu en 2016 sur un programme basé sur la lutte contre l’incurie et une société de privilèges.
Lors de la conférence de presse de vendredi, souligne Africanews, le chef de l‘État zambien indiqué qu’il serait candidat à sa propre succession en 2021, s’il obtient le mandat de son parti.
