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C’est désormais officiel ! Les Camerounais se rendront aux urnes le 7 octobre prochain pour élire leur nouveau dirigeant. Une date fixée par décret, signé ce 9 juillet par le président Pau Biya, au pouvoir depuis 1982.
Selon le document, il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour, qui se tient, selon la loi électorale, 20 jours au moins et 50 jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du président de la République en exercice.
Paul Biya sera-t-il candidat à sa propre succession ? Si l’intéressé, 85 ans, dont le 6è mandat amorcé en 2011 touche à sa fin cette année, ne s’est pas encore prononcé, il est tout de même présenté par son parti comme le candidat « naturel ».
Dans une « motion de soutien » au président camerounais, renseigne Jeune Afrique, des responsables du parti au pouvoir et des chefs traditionnels originaires du sud du Cameroun, région d’origine du chef de l’État, lui demandent « solennellement de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2018, pour laquelle il est assuré de notre soutien massif, unanime et inconditionnel ».
La même source précise que le nom de Jean Fouman Akame, membre influent du Conseil constitutionnel, censé être indépendant et chargé notamment de proclamer les résultats de la présidentielle, figure sur la liste des signataires de cet appel qui a été publié par le quotidien d’État, Cameroon Tribune.
Né le 13 février 1933 à Mvomeka’a au sud du Cameroun, Paul Biya est arrivé au pouvoir en 1982 suite à la démission du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo dont il fut Premier ministre.
Avec ses 36 ans au pouvoir, Paul Biya fait partie des plus anciens dirigeants d’Afrique, tels que Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale (38 ans), Sassou Nguesso du Congo (33 ans) et Yoweri Museveni de l’Ouganda (32 ans).
