Des édits papaux datant du XVe siècle impliquant les papes Nicolas V et Alexandre VI auraient été utilisés pour asservir des peuples autochtones en Amérique et en Afrique.
Dans une note publiée le jeudi 30 mars, le Vatican considère qu’il s’agit de « documents politiques, instrumentalisés pour des actes immoraux », et estime qu’ils « n’ont jamais été considérés comme des expressions de la foi catholique ».
Le Vatican prend carrément ses distances vis-à-vis des dérives coloniales de l’Église catholique tout en reconnaissant que « de nombreux chrétiens ont commis des actes malveillants à l’encontre des peuples indigènes, pour lesquels les papes récents ont demandé pardon à de nombreuses reprises ».