C’est un voyage à double enjeu que prévoit de faire le souverain pontife en Mongolie, pays d’Asie centrale, du 31 août au 4 septembre prochains. Si ce voyage apostolique s’effectue, il deviendra le premier pape à fouler la terre de ce pays anciennement communiste.
Pourquoi le pape François a-t-il choisi d’aller dans un pays où la communauté catholique atteint à peine 1 500 âmes ? Ce déplacement est non seulement organisé dans le cadre missionnaire mais revêt également un intérêt géopolitique pour le Saint-Siège.
Le premier rapprochement entre le Saint-Siège et ce pays d’Asie centrale remonte à 1992, un an après la chute du bloc communiste. Ces relations diplomatiques ont ouvert la voie à l’arrivée des premiers missionnaires catholiques dans le pays.