Premier pape non-européen dans l’histoire du pontificat, le cardinal Jorge Mario Bergoglio devenu pape François le 13 mars 2013, a fait sortir l’Église catholique de son ancrage européen et occidental.
En dix ans, le souverain pontife a opéré un changement de ton sur l’homosexualité.
L’on se rappelle que dans l’avion qui le ramène de sa visite à Rio de Janeiro, François est questionné par un journaliste sur l’existence d’un « lobby gay » dans l’Église.
La réponse du pape va marquer une nette rupture avec ses prédécesseurs sur la question de l’homosexualité.
« Si une personne est gay et qu’elle cherche le seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger », a-t-il lancé.
Beaucoup plus conciliant que ses prédécesseurs sur ce sujet, le pape François dévie de la tradition catholique associant l’homosexualité à un pêché.
« Le catéchisme de l’Église catholique dit très bien qu’on ne doit pas marginaliser ces personnes, qui doivent être intégrées dans la société », avait ajouté le souverain pontife.