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Au Niger, les injures sur Internet conduisent désormais en prison

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Au Niger, le rétablissement des peines de prison, en cas de délit de diffamation ou d’injures sur Internet, suscite de la controverse au sein de l’opinion.

La junte du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a signé une ordonnance pour rétablir les peines de prison pour tout délit commis par des moyens de communication électronique et de nature à troubler l’ordre public.

Toute personne reconnue coupable sera exposée à une peine d’un à cinq ans d’emprisonnement.

Pour la société civile, cette décision est notamment « une atteinte à la liberté d’expression et de la presse ».

Sur les réseaux sociaux et certains sites d’informations nigériens, journalistes, juristes, activistes, dénoncent pêle-mêle « une atteinte à la liberté d’expression et de la presse », « une régression législative », « un recul grave » ou encore « un instrument de répression ! »

Cette ordonnance a été signée le 7 juin 2024 par le général Abdourahamane Tiani, président du CNSP qui avait renversé le président élu Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023.

Mais elle a été rendue publique seulement ce 12 juin par le ministère de la Justice.




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