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L’Afrique en campagne pour une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU

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Le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, et son homologue de Guinée équatoriale, Simeon Oyono Esono Angue, se sont rencontrés hier dimanche à Accra (Ghana). Au menu des entretiens bilatéraux, la mobilisation du soutien international en faveur de la position africaine commune concernant la réforme du Conseil de sécurité, indique un communiqué du ministère.

Cette rencontre s’est déroulée en prélude à la participation au débat de haut niveau prévu au Conseil de sécurité le mois prochain et dans le cadre de la concrétisation des conclusions des travaux du Comité des dix de l’Union africaine, dont le Sommet s’est déroulé en Guinée équatoriale en novembre 2023 et la Réunion ministérielle en Algérie » en janvier 2024, précise le communiqué.

La rencontre a « permis aux deux parties de se concerter sur les moyens de mobiliser davantage de soutien international en faveur de la position africaine commune concernant la réforme du Conseil de sécurité des Nations

Depuis des lustres, l’Union africaine revendique au moins deux postes de membres permanents au Conseil de sécurité des nations unies.

En janvier dernier, le secrétaire général des nations unies Antonio Guterres avait soutenu l’idée, mettant en avant le feu vert imminent des membres permanents.

 »Dans des déclarations récentes, des déclarations publiques, j’ai vu les membres permanents être favorables à au moins un membre permanent africain, les États-Unis l’ont dit. La Fédération de Russie l’a dit. La Chine s’est montrée positive à cet égard, de même que le Royaume-Uni et la France. Pour la première fois, j’ai donc l’espoir qu’une réforme au moins partielle du Conseil de sécurité des Nations unies soit possible pour que cette injustice flagrante soit corrigée et que l’Afrique ait au moins un membre permanent au Conseil de sécurité. Ce n’est pas garanti, rien qui dépende, bien sûr, du Secrétaire général. Cela dépend exclusivement des États membres de l’Assemblée générale. Mais pour la première fois, je pense qu’il y a des raisons d’espérer », avait déclaré le secrétaire général de l’ONU.

Cependant l’idée rencontre des farouches opposants. Ceux-ci brandissent l’instabilité politique sur le continent et sa faible contribution financière au budget de l’ONU.

Essama Aloubou




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