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A Rome, les cardinaux qui voteront de nouveau jeudi après-midi, sont coupés du monde et enfermés dans le plus strict secret. Un conclave qui suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses.
Alors que des milliers de fidèles et curieux se massent jeudi place Saint-Pierre au Vatican pour scruter, la cheminée d’où sortira la fameuse fumée annonciatrice du résultat du vote des cardinaux, le cérémonial extrêmement codifié, est couvert par quelque 5 000 journalistes, qui transforment les abords de la place Saint-Pierre en vaste salle de presse à ciel ouvert.
A noter qu’au cours de l’élection, aucun téléphone portable n’est autorisé, et les réseaux de télécommunication sont coupés entre les murs de la Cité du Vatican.
Si un nom recueille une majorité des deux tiers, soit 89 voix, le monde en sera immédiatement informé grâce à une fumée blanche qui s’échappera de la cheminée.
La durée du conclave est difficilement prévisible, mais à titre de comparaison, il avait fallu deux jours pour élire Benoît XVI en 2005 et François en 2013.
