Après que le consentement du pape nouvellement élu, il s’en suit le choix du nom du règne. Cette tradition, vieille de plus d’un millénaire, revêt une importance symbolique très significative. Le nom choisi donne des indications sur le futur pontificat.
Bien que l’adoption d’un nom de règne n’est pas inscrite dans les textes religieux, cette tradition s’est installée au fil des pontificats depuis que Mercurius, premier pape à avoir inauguré cette pratique, avait choisi de s’appeler Jean II.
Dans l’histoire de l’Église catholique, seuls deux souverains pontifes ont choisi de garder leurs noms de naissance : Adrien VI en 1522 et Marcel II en 1555.
Un nom, un message
Le nom choisi par un nouveau pape révèle les priorités et les valeurs qu’incarnera le nouveau chef de l’Église. Même si le concerné est le seul qui connaît véritablement les raisons de son choix.
Ainsi, le pape peut décider de rendre hommage à un de ses prédécesseurs comme c’est le cas du cardinal Robert Francis Prevost qui prend la succession Léon XIII, qui a été pape de 1878 à 1902 et qui a publié l’encyclique Rerum Novarum (Des Choses nouvelles, en 1891). Ce souverain pontife a axé son pontificat sur la doctrine sociale de l’Église c’est-à-dire que l’Église intervient sur les questions de justice, sur les questions économiques.
En choisissant Léon XIV, le nouveau pape s’inscrit dans la continuité du pape Léon III.