Créé à l’initiative de l’ancien président Laurent Gbagbo, le mouvement Trop c’est trop continue de prendre de l’ampleur. Ce mardi, deux nouvelles structures ont officiellement rejoint ses rangs : le SYNATSAB-CI (Syndicat des travailleurs de la salubrité de Côte d’Ivoire) et une coordination d’anciens exilés ivoiriens.
La cérémonie d’adhésion s’est tenue en présence de Danon Djédjé, président exécutif du PPA-CI, venu accueillir les délégations. Cette rencontre intervient dans un contexte politique stratégique, alors que le parti renforce ses actions en vue de l’élection présidentielle de 2025, notamment en ce qui concerne les conditions de candidature de Laurent Gbagbo.
Le SYNATSAB-CI a justifié son ralliement en affirmant vouloir défendre les droits des travailleurs de la salubrité, confrontés à de nombreuses difficultés. « Nous voulons attirer l’attention des autorités et des forces vives du pays sur notre situation », a déclaré un représentant syndical. Il a également souligné que leur secteur était pleinement concerné par les revendications du mouvement : « La salubrité publique est un enjeu majeur. Nous avons toute notre place dans cette mobilisation. »
Avec ces nouvelles adhésions, Trop c’est trop franchit une étape importante en élargissant sa base au-delà de la sphère politique. Le mouvement vise désormais à fédérer les acteurs sociaux et professionnels, notamment ceux œuvrant dans les services publics.