Le ministère togolais de la Santé a annoncé l’apparition de deux nouveaux cas de variole du singe (Mpox), portant à trois le nombre total d’infections depuis la confirmation du premier cas le 16 mai. Les autorités sanitaires renforcent les mesures de surveillance épidémiologique et d’alerte précoce en appelant la population à une plus grande vigilance.
Dès l’apparition de ces nouveaux cas, les autorités sanitaires togolaises ont immédiatement procédé à leur isolement, première barrière essentielle pour interrompre la chaîne de transmission. Il s’agit d’un homme et une femme.
Le professeur Anoumou Dagnran, à la tête du comité de riposte, insiste sur l’importance de l’isolement immédiat des cas détectés et le rôle central de l’hygiène dans la prévention.
Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour alerter la population sur les signes de la maladie virale hautement contagieuse : fièvre, douleurs musculaires, éruptions cutanées.
Le virus de la variole du singe ou mpox se transmet d’un individu à un autre principalement par contact étroit : rapports sexuels, échanges de fluides corporels, ou encore manipulation d’objets contaminés. Si elle n’est pas pris en charge, la maladie peut entraîner des complications graves, voire la mort.
Face à l’augmentation du nombre de cas, le gouvernement appelle à la vigilance et au respect strict des gestes préventifs.