Les ressortissants de sept pays africains auront à partir du 9 juin, l’interdiction d’entrer aux États-Unis. Donald Trump justifie ce nouveau « travel ban » pour « protéger » le pays de « terroristes étrangers. Ceci, après la récente attaque dans le Colorado.
Face à cette décision, l’Union africaine s’est dite « préoccupée », N’Djamena « surprise », et Brazzaville a dénoncé un « malentendu ».
Pour sa part, le Tchad a annoncé jeudi « suspendre l’octroi des visas aux citoyens des États-Unis d’Amérique », en réaction à la décision du président américain Donald Trump, qui s’applique également à la Guinée équatoriale, l’Erythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.
L’exécutif américain, qui mène une politique anti-immigration très agressive, explique la présence des pays sur cette liste par l’absence d’administrations efficaces ; la tendance des ressortissants de certains pays à rester aux États-Unis après l’expiration de leurs visa ; et dans le cas de l’Iran, par le soutien au « terrorisme ».
Donald Trump a comparé son nouveau « travel ban » aux « restrictions efficaces » qu’il avait imposées à un certain nombre de pays, principalement musulmans, au cours de son premier mandat (2017-2021) et qui, selon lui, avaient empêché les États-Unis de subir des attaques qui s’étaient produites en Europe.
« Nous ne laisserons pas ce qui s’est passé en Europe se produire en Amérique », a-t-il affirmé mercredi.