Alors que le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’apprête à choisir officiellement son candidat pour les élections présidentielles d’octobre prochain, la classe politique de l’opposition continue de faire des doléances. Pour le porte-parole principal du parti au pouvoir, l’heure n’est plus aux négociations.
Lors d’un point de presse tenu le mercredi dernier, Kobénan Kouassi Adjoumani a lancé « un appel pressant à tous ceux qui rêvent, tous ceux qui formulent des négociations, qui formulent des exigences, qui revendiquent des arrangements politiques pour X ou pour Y que ce temps-là est révolu et que le compte à rebours a véritablement commencé ».
Quelques heures après cet appel, deux principaux partis d’opposition forment un front commun pour exiger un dialogue politique et la réintégration de leurs candidats sur la liste électorale.
Ces partis, conseille Adjoumani, « devront attendre les prochaines échéances électorales ».
Ceux qui envisageraient des troubles ou des actes de violence lors de la présidentielle d’octobre 2025 devraient s’abstenir, prévient-il.