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Le Ghana est invité à tout mettre en oeuvre pour mettre un accent particulier sur la production locale dans le domaine agricole. Au lieu de dépenser des milliards pour fournir des denrées alimentaires aux populations, Henry Kerali, le directeur pays de la Banque Mondiale propose plutôt que le pays réduise le niveau des importations alimentaires en profitant pour rendre plus incitatif le secteur agricole.
« Nous avons constaté un très fort taux d’importation, ce qui n’est pas bon pour l’économie. Le Ghana, en 2016 seulement, a importé pour près de $2 milliards de biens alimentaires pour un pays qui a beaucoup de terres, des personnes très qualifiées et de nombreuses compétences. Bien que certaines personnes ne soient pas formées, vous avez au moins des gens capables d’utiliser des machines. Alors, pourquoi cela se passe-t-il au Ghana ? », s’est interrogé Henry Kerali lors d’un forum organisé à la Chambre américaine de commerce au Ghana.
Selon ses explications, le Ghana aura tout à gagner en canalisant ses énergies sur le secteur agricole en faisant cet effort suprême de s’autosuffir. C’est un facteur déterminant dans l’amélioration des conditions de vie des populations et un indicateur fort pour que le Togo ait une bonne croissance économique.
« L’inflation alimentaire continue cependant à être une préoccupation, principalement en raison du niveau des importations alimentaires ; si l’un d’entre vous cherche à investir, alors le secteur de l’alimentation est le bon endroit où investir car il a un énorme potentiel », a-t-il exhorté.
Des prévisions de la Banque Mondiale rassure que le Ghana aura un bon score cette année pour devenir le pays africain avec le plus bon niveau de croissance économique.
