Universitaires, chercheurs et experts marocains et étrangers spécialistes en développement et gestion urbaine, se partagent depuis lundi, des expériences en matière d’urbanisme afin de faciliter aux citoyens, une meilleure qualité de vie en ville.
C’est à l’ occasion du 1er sommet des villes Intelligentes en Afrique du nord, qui vient d’ouvrir ses portes à Ifrane au Maroc. L’initiative vient de l’Université Al Akhawayn d’Ifrane.
A noter tout d’abord que la ville intelligente booste la compétitivité économique, gère efficacement ses ressources et ses infrastructures et intègre les citoyens dans les problématiques de gouvernance.
Elle promeut également un développement urbain et durable et garantit une meilleure qualité de vie pour les citoyens.
Plusieurs thématiques seront donc abordées lors du sommet, notamment : « smart Cities en tant que leviers d’une économie prospère », « le rôle des TIC dans l’accès à une meilleure éducation », « l’inclusion numérique », « le rôle des TIC dans le développement durable », « la gestion ‘Intelligente’ des ressources », « la planification urbaine ‘Intelligente » et « les modèles de gouvernance Intelligents ».
A l’ouverture des travaux, la directrice du sommet international des villes intelligentes en Afrique du nord, Kenza Kbabra, a relevé que « le phénomène de l’urbanisation est en train de prendre une envergure sans précédent, notant que les villes n’occupent que 2% de la surface planétaire et pourtant elles abritent déjà 50% de sa population ».
« Les villes consomment 75% de la production d’énergie et sont responsables de 80% des émissions de carbone à l’échelle mondiale », a-t-elle noté.
Mme Kbabra estime qu’au delà de l’impact environnemental, la concentration massive des citoyens dans des zones urbaines rend encore plus difficile l’accès aux soins de santé, à l’éducation, aux services d’assainissement, aux transports, à l’eau et à l’électricité.
Se référant aux statistiques de la Banque mondiale, le président de l’Université Al Akhawayn, Driss OuaouichaIl, a pour sa part, fait savoir que durant les trente prochaines années, plus de 50% de la population africaine habitera dans les villes.
Il appelle alors à la conjugaison des efforts pour la conception d’une vision claire du projet de la ville de demain.