Le département d’État américain a maintenu le Mali et le Burkina Faso, deux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), sur la liste noire des destinations à éviter pour ses citoyens.
Classés sous une alerte de niveau 4, ces pays sont jugés extrêmement dangereux pour les voyages, avec une recommandation ferme d’éviter tout déplacement. Cette classification, en vigueur depuis juillet 2023, a été reconduite pour toute l’année 2024.
Une insécurité persistante
Cette décision repose sur la montée en flèche des violences, incluant terrorisme, crimes violents et enlèvements. Au Mali, les attaques terroristes sont fréquentes, tandis que le Burkina Faso fait face à une situation sécuritaire également critique, marquée par des incursions djihadistes et des affrontements armés.
Les autorités américaines soulignent leur incapacité à garantir des services d’urgence dans la majorité des régions de ces deux pays. De plus, le personnel diplomatique américain est strictement limité aux zones urbaines, notamment les capitales, en raison des risques élevés.
Le Niger sous vigilance renforcée
Le Niger, troisième membre de l’AES, est classé sous une alerte de niveau 3, conseillant une vigilance accrue pour les voyageurs. Bien que sa situation soit jugée moins critique que celle de ses voisins, des tensions sécuritaires persistent dans certaines régions frontalières.
Sept pays africains placés sur la liste noire
En dehors du Mali et du Burkina Faso, cinq autres pays africains figurent sur la liste noire américaine :
- Libye,
- Somalie,
- Soudan,
- Soudan du Sud,
- République centrafricaine.
Ces États partagent des défis communs liés aux conflits internes, à la criminalité organisée et au terrorisme, rendant les déplacements extrêmement risqués pour les ressortissants étrangers.